Cheminée en faïence vernissée de Jules Loebnitz époque 19ème style Renaissance

Cheminée en faïence vernissée de Jules  Loebnitz époque 19ème style Renaissance
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Exceptionnelle cheminée en faïence vernissée signée du célèbre Jules Loebnitz (1836-1895) de style Renaissance en très bon état d'origine
Epoque 19ème
Faïence vernissée dans des teintes caramel très clair en alternance avec des teintes plus foncées irisées
Carreaux monoblocs avec l'arrière (ce ne sont pas des carreaux collés sur une structure mais chaque élément est la structure avec sa surface visible vernissée)
Chaque élément est très épais : de 7 à 12 cm et l'ensemble est donc très solide
Pièce exceptionnelle du célèbre faïencier Jules Loebnitz (voir biographie ci-après)
Faïence ingerçable spécialement conçue pour les intérieurs de cheminée
Superbe décor Renaissance avec rosaces, guirlandes de perles, godrons, fleurs de lys et feuilles d'acanthes
Angles arrondis se finissant par un chapiteau corinthien avec le thème des feuilles d'acanthes, gerbes de blé et coquilles Saint-Jacques
Façade à ressaut
Se démonte en 3 parties pour un montage plus facile
Dessus en marbre beige ancien avec quelques traces d'usage
Montage au plâtre comme toutes les cheminées
Très bon état général
h : 119,2 cm
long : 119,7 cm
prof : 37,5 cm
Atre : h : 91 cm long : 46 cm
Jambages prof : 28,7 cm larg : 27,5 cm
Ep carreaux jambages : 7 cm
Ep carreaux linteau : 12 cm
Pièce réellement exceptionnelle, un rare spécimen estampillé de Jules Loebnitz (marque en creux dans un bloc)
Biographie :
La manufacture a été fondée en 1833. Elle a tout de suite commencé la fabrication des panneaux de faïence ingerçable pour intérieurs de cheminées et revêtements extérieurs présentée avec grand succès à l’exposition de 1844. Ce procédé modifiait la composition de la pâte dans le but de résoudre le problème de gerçage de l’émail. 
Le céramiste Parisien Jules Loebnitz est un des premiers à produire des faïences décoratives architecturales. Il va obtenir sa réputation à Paris dans la poêlerie et les cheminées en faïence, souvent de style néo-gothique ou néo Renaissance. Il se passionne pour l’un de ses premiers chantiers : la restauration du château de Blois confiée à l’architecte Félix Duban pour lequel il refait les anciens carrelages des cheminées. Il collabore ensuite avec les architectes les plus éminents de son époque : MM. Eugène Viollet-le-Duc, Laval, Charles Garnier, Just Lisch et Paul Sédille. Entre l’architecte Paul Sédille, à qui l’on doit les Magasins du Printemps, et Jules Loebnitz, naît une véritable amitié qui les engage dans une étroite collaboration tant professionnelle qu’intellectuelle.
Jules Loebnitz a apporté des progrès considérables à la céramique française permettant la fabrication de grandes plaques de faïence ingerçable à émail stannifère décorées de peintures en couleurs vitrifiables très brillantes et de coloris très durables.
A l’Exposition de 1878 Paul Sédille construisit la porte monumentale du Pavillon des Beaux-Arts. Jules Loebnitz réalisa toute la partie faïence avec un  décor élégant en émail pouvant braver la température humide des hivers. Ce portique comportait des éléments de faïence dont certains mesuraient pas moins de 1,20 m. Cette collaboration fut récompensée par une médaille d’or.
Entre 1880 et 1884, Jules Loebnitz fit appel à Sédille pour la rénovation de ses ateliers situés au 4 rue de la Pierre-Levée à Paris. La façade était ornée de grands panneaux de céramique d’après les dessins de Lévy, Grand Prix de Rome. En 1883, Sédille confia à son ami céramiste les terres cuites émaillées de l’enseigne du nouveau magasin du Printemps.
L’exposition du 1889 fut l’apogée du fer et l’âge d’or de la céramique. Loebnitz sut exploiter la faïence ingerçable pour créer de véritables pièces d’architecture, qui faisant corps avec la construction, résistaient aux chocs thermiques extérieurs tout en offrant un support parfait à des émaux traditionnels à base d’étain. La céramique architecturale décorative était née.
Les commandes se multiplièrent et Lœbnitz livra entre autres les décors des gares du Champ de Mars et du Havre, du théâtre de Monte-Carlo, et les carreaux de la coupole du monument à Jeanne d’Arc à Rouen. Il continua à triompher aux nombreuses expositions industrielles et décoratives de l’époque. Jules Loebnitz meurt en 1895 dans les murs de sa manufacture. Paul Sédille réalisa son tombeau placé au cimetière du Père Lachaise. André Allar participa aussi à cette réalisation en effectuant un médaillon en terre cuite sur lequel figure le portrait du célèbre céramiste.
L’entreprise s’illustrera encore à divers expositions mais la crise de 1929 et l’industrialisation de la céramique contraignit la manufacture, comme beaucoup d’autres, à fermer ses portes en 1935.
 

Ref: 7VN9KT9L9T

Style Renaissance (Cheminées Renaissance)
Siècle XIXe siècle (Cheminées XIXe siècle)
Pays d'origine France
Artiste Jules Loebnitz
Longueur (cm) 119,7 cm
Hauteur (cm) 119,2 cm
Matériau(x) Faïence
Délai d'expédition Prêt à être expédié en 4-7 jours ouvrables
Localisation 47140, TRENTELS, France
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