2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème
2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème
2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème
2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème
2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème
2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème
2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème
2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème
2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème
2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème
2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème
2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème
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2 lithographies couleurs d'Eugène Déveria guide et lavandière à Eaux-Bonnes Pyrénées ép. 19ème

XIXe siècle
Louis-Philippe
LIVRAISON
Depuis : 47140, TRENTELS, France

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    Objet mis en vente par

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    Couple des Eaux-Bonnes dans les Pyrénées d'Eugène Déveria (1805-1865) lithographies époque 19ème encadrées
    Lithographies réalisées par E. Vignancour chez A. Bassy près de la place royale à Pau
    Guide de haute montagne sur fond de paysage pyrénéen
    Lavandière en costume typique
    Coloris frais
    Très bel encadrement
    Très bon état général
    long : 58,5 cm chaque
    larg : 46,3 cm chaque
    Vue : 37,5 x 25,1 cm chaque
    Biographie  :
    Eugène Devéria est  né à Paris le 22 avril 1805.

    Il est le fils de François-Marie Devéria, chef de bureau au ministère de la Marine et Désirée François-Chaumont, originaire de Saint-Domingue, dont la famille a été ruinée par la Révolution. La famille Devéria compte cinq enfants : Achille, Désirée, Octavie, Eugène et Laure. Cette grande famille, aux revenus modestes, est rapidement prise en charge par Achille, dont les talents d’illustrateur et le travail acharné assurent des rentrées financières régulières. C'est une famille d’artistes avec, non seulement Achille et Eugène, mais aussi Laure, la benjamine, qui montre un réel talent de dessinatrice et expose avec succès au Salon. Elle meurt prématurément au mois de mai 1838.
    Dans les années 1820-1830, le foyer parisien des Devéria attire artistes et musiciens : « Le romantisme était chez lui … », se souviendra des années plus tard le poète Théophile Gautier, grand ami d’Eugène.

    Eugène Devéria montre des dispositions précoces pour le dessin ; son frère Achille, dont il fut l'élève, le fait d’abord entrer aux Beaux-Arts de Paris, où il étudie, sous la direction de Girodet-Trioson et de Guillaume Guillon Lethière. La seule Académie connue de l'artiste est conservée au Musée Bertrand à Châteauroux.

    Les premiers envois d’Eugène Devéria au Salon datent de 1824, ils y sont peu remarqués. En 1827, en revanche, son tableau monumental La Naissance d'Henri IV connaîtra un triomphe. Son atelier était situé rue de l’Est no 7, dans la maison du statuaire Cartellier, où logeait également le sculpteur Louis Petitot; l’artiste occupait l'atelier du quatrième étage qu'il partageait avec Louis Boulanger, celui-ci achevait son Mazeppa, pendant qu’Eugène travaillait à sa Naissance d'Henri IV. Eugène qui fréquente assidûment Victor Hugo depuis 1824 avec son frère Achille, s’est inspiré, pour le sujet de son tableau, d’une nouvelle d’Abel Hugo, frère de Victor, parue dans Le Conservateur littéraire en 1820.

    Eugène Devéria est, à cette époque, l'un des plus beaux espoirs du romantisme naissant. Nul début ne fut plus brillant ni ne fit de telles promesses. On put croire justement, quand fut exposée la Naissance d'Henri IV, que la France allait avoir son Paul Véronèse et qu’un grand coloriste était advenu. « L’artiste qui commençait par ce coup de maître avait vingt-deux ans à peine… », écrit Théophile Gautier en 1874 dans son Histoire du romantisme.

    À la suite de ce succès, le jeune peintre reçoit de nombreuses commandes officielles : un tableau, destiné au plafond d'une salle du Louvre, intitulé Puget présentant son Milon de Crotone à Louis XIV , des portraits de personnages historiques pour le musée de l’Histoire de France que Louis-Philippe veut créer à Versailles ; il participe au chantier de l’église Notre-Dame-de-Lorette à Paris et à celui de Fougères en Bretagne… Mais le triomphe de 1827 ne se renouvelant pas, il accepte, en 1838, la proposition de quitter la capitale pour Avignon, où on lui propose de refaire tout le décor peint de la cathédrale Notre-Dame-des-Doms. L’ampleur de la tâche, l’insalubrité des lieux et une dramatique inondation épuisent le peintre qui, malade et affaibli, quitte la ville papale pour se rétablir en Béarn. À Orthez, il crayonne le portrait de deux protestants localement notoires chez qui ils se rend plusieurs fois : le pasteur Jacques Reclus et son épouse Zéline. En 1849 il fera le portrait de leurs fils Élisée Reclus.

    En 1841, guéri, il s’installe définitivement à Pau où il restera jusqu’à sa mort. Il y fera venir sa famille : son épouse Caroline-Aglaé Lavie du Rauzel, sa fille Marie (1831-1856) et sa nièce Carry Chaumont, qu’il élèvera comme son propre enfant. En 1845, un autre de ses neveux, Théodule, vient rejoindre pour plusieurs années cette famille recomposée. Pour subvenir aux besoins de son foyer, Eugène Devéria donne des cours de dessin, réalise des portraits de riches hivernants à Pau ou, pendant l’été, se rend dans la station thermale des Eaux-Bonnes, proposant aux curistes portraits et petites scènes pittoresques. Il consacre beaucoup de ses œuvres aux Pyrénées, scènes de genre et portraits. Parallèlement, il poursuit de façon régulière ses envois de tableaux à Paris. Son dernier envoi au Salon date de 1861 : La Réception de Christophe Colomb par Ferdinand et Isabelle.
    Eugène Devéria meurt brutalement à Pau le 3 février 1865.

    Ref: P197AESDIJ

    Condition Très bon état
    Style Louis-Philippe (Lithographies Louis-Philippe)
    Siècle XIXe siècle (Lithographies XIXe siècle)
    Pays d'origine France
    Artiste Eugène Déveria
    Longueur (cm) 58.5
    Largeur (cm) 46.3
    Matériaux Papier
    Délai d'expédition Prêt à être expédié en 4-7 jours ouvrables
    Localisation 47140, TRENTELS, France
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