Colonie pénitentiaire Mettray

XIXe siècle
Napoléon III
LIVRAISON
Depuis : 27300, Bernay , France

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    Chaussure en forme de sabot, sculpture ajourée, rosace et inscription " Colonie de Mettray", 19 éme siècle.
    Colonie agricole et pénitentiaire pour enfants créée en 1839 et fermée en 1939.
    Faite de bois, tissus et coton, manque de matiére au talon et tissus insolé.

    La colonie agricole et pénitentiaire de Mettray est un établissement créé en 1839 pour réhabiliter les délinquants les plus jeunes, situé à Mettry, en Indre-et-Loire. Fermé en 1939, cet établissement, en dépit de ses principes fondateurs idéalistes, à savoir éduquer et rééduquer les jeunes délinquants par le travail de la terre, est considéré comme l'ancêtre des bagnes pour enfants.

    La création, à la fin des années 1830, de la colonie agricole et pénitentiaire de Mettray, est liée au mouvement Philanthropique  et à ses réflexions sur le statut des enfants et l'univers carcéral. À l’époque, la séparation entre détenus majeurs et détenus mineurs n’existe pas. Quelques humanistes décident d’aménager la vie des jeunes délinquants jusqu’ici emprisonnés avec les adultes. Cinq d’entre eux vont jouer un rôle déterminan Alexis De Tocqueville, magistrat réformiste et député influent, rapporteur de plusieurs commissions et projets de loi sur les prisons, se rend aux États-Unis pour y étudier le système pénitentiaire. En 1833 il publie, avec Gustave De Beaumont, un opuscule intitulé Écrits sur le système pénitentiaire en France et à l'étranger, (ou du système pénitentiaire aux États Unis et de son application en France). Ils préconisent, pour réformer les prisons françaises, deux systèmes d'incarcération : celui de la prison de Cherry Hill (Philadelphie) et celui d'Auburn. La prison de Cherry Hill est basée sur l'isolement cellulaire individuel (principe de panoptique de Bentham décrit par Michel Foucault dans surveiller et Punir). Celle d'Auburn, qui servira de modèle à Mettray, est fondée sur le silence, le travail en atelier collectif, l'enfermement la nuit.

    Le , une circulaire du comte d'Arcout, ministre du Commerce et des Travaux publics rappelle aux préfets leurs obligations en matière de « placement en apprentissage des enfants jugés en vertu de l’article 66 du code pénal de 1810 ». Cet article, qui n'est alors jamais appliqué, concerne les délinquants de moins de 16 ans acquittés et ayant agi sans discernement. Il établit une nette distinction entre la sanction pénale appliquée aux condamnés et la mesure éducative qui seule convient à ces enfants.

    Charles Lucas inspecteur général des prisons du Royaume (1833), est favorable à la séparation des enfants et des adultes incarcérés. Après avoir envisagé la création de quartiers distincts, il préconise la création d’institutions (colonies agricoles) destinées à « sauver le colon par la terre et la terre par le colon ».

    C'est au vicomte Louis-Hermann de Bretignières de Courteilles et à Frédéric-Auguste Demetz que revient la tâche de concrétiser cette idée. Le premier, riche propriétaire tourangeau, préside la commission qui étudie la réforme des prisons départementales. Il met à la disposition du projet une propriété de sept cents hectares. Demetz, avocat et conseiller à la Cour royale, effectue un voyage à l’étranger en compagnie de l'architecte Guillaume Abel Blouet (États-Unis, Angleterre, Belgique, Hollande, Allemagne) pour y recueillir des idées concernant la construction des locaux et le système éducatif de la future colonie.

    Le 4 juin 1839, la Société Paternelle est créée avec comme administrateurs Alexis de Tocqueville, l'architecte Abel Blouet, Lamartine et le vicomte de Flavigny, conseiller général d'Indre-et-Loire. Le conseil d'administration est présidé par le comte de Gasparin, ancien ministre de l'Intérieur, pair de France et Frédéric-Auguste Demetz devient vice-président et directeur de la Colonie.

    Cet établissement privé comporte, outre le réfectoire et les dortoirs, une chapelle, des ateliers, des étables, des fermes-écoles, de vastes champs cultivés et même une carrière de pierres. Il accueille les jeunes garçons acquittés par les tribunaux pour avoir agi sans discernement, ceux condamnés à des peines d'enfermement supérieures à six mois et n'excédant pas deux ans, les mineurs détenus par voie de correction paternelle, les enfants de l'Assistance publique placés par les services départementaux et, après la loi du , les jeunes placés par les tribunaux.
    Source Wikipédia


     

    Ref: UEBACXH3AC

    Condition En l'état
    Style Napoléon III (Art populaire Napoléon III)
    Siècle XIXe siècle (Art populaire XIXe siècle)
    Longueur (cm) 16
    Largeur (cm) 4
    Hauteur (cm) 3.5
    Délai d'expédition Prêt à être expédié en 4-7 jours ouvrables
    Localisation 27300, Bernay , France
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