MASSUE Mukmuk Péninsule de la Gazelle, est de la Nouvelle-Bretagne  XIXème siècle 
MASSUE Mukmuk Péninsule de la Gazelle, est de la Nouvelle-Bretagne  XIXème siècle 
MASSUE Mukmuk Péninsule de la Gazelle, est de la Nouvelle-Bretagne  XIXème siècle 
MASSUE Mukmuk Péninsule de la Gazelle, est de la Nouvelle-Bretagne  XIXème siècle 
MASSUE Mukmuk Péninsule de la Gazelle, est de la Nouvelle-Bretagne  XIXème siècle 
slider-bg
more images

Vous souhaitez obtenir davantage de photos de cet objet ?

MASSUE Mukmuk Péninsule de la Gazelle, est de la Nouvelle-Bretagne  XIXème siècle 

2.200
XXe siècle
Arts Premiers
LIVRAISON
Depuis : 93400, Saint-Ouen, France

Modifiez votre adresse pour obtenir une estimation précise des frais d'envoi.

    Objet mis en vente par

    Voir la Galerie
    MASSUE Mukmuk
    Péninsule de la Gazelle, est de la Nouvelle-Bretagne 
    XIXème siècle 
    Bois
    Long. : 113 ; L. : 9 cm

    Casse-tête en bois monoxyle à patine brillante, au manche cylindrique, cintré sur la partie médiane et sculpté, sur chacune de ses extrémités, d’un décroché terminé en pointe effilée. 

    « En Nouvelle-Guinée, les circonstances de l'emploi des massues sont bien spécifiques.
    Lors des guerres, quelles que soient les formes qu'elles pouvaient prendre – embuscade en pirogue comme dans les marais des basses terres, affrontement en des lieux ouverts et
    dédiés, attaques surprises de villages menant à leur destruction complète –, les combattants
    utilisaient exclusivement des armes de jet comme les sagaies, les javelots ou des pierres
    alors que les arcs et les flèches étaient et sont toujours destinés à la chasse. De nos jours les
    massues en bois sont, elles, toujours réservées aux conflits entre habitants d'un même village
    ou entre villages alliés - le but de ces affrontements n'étant pas, a priori, de tuer ou de verser
    le sang mais de blesser l'adversaire afin de le neutraliser. Elles sont utilisées aussi bien par
    les hommes que par les femmes, quoique, dans le Sepik au moins, elles soient tenues pour
    être l'arme des femmes par excellence (fig. 86).
    […] Objets d'autorité, elles permettent de défendre par la force la
    place de chaque groupe de descendance. Contrairement aux boucliers utilisés sur le champ
    de bataille, elles ne portent pas de message permettant d'identifier chaque combattant.
    Dans un village, elles sont connues de tous et sont souvent associées, par leur histoire, à un
    ancêtre puissant et remarquable. Pour cette raison, elles sont gardées soit dans des enclos
    spéciaux dans les maisons des hommes (Wassman cité in Obrist, 1979-1985), soit près du
    pilier central à proximité des grandes sagaies et des figures ancestrales rassemblées dans la maison d'un chef de clan, chaque homme du clan pouvant venir leur présenter, quand la nécessité s'en impose, des offrandes. »

    Propos recueillis dans le catalogue d’exposition Pouvoir et Prestige, Art des massues du Pacifique, sous la direction de Steven Hooper, Skira, Musée du quai Branly Jacques Chirac, 8-25 sept. 2022, p. 250-251. 

    Photographie d’illustration tirée de l’ouvrage Dreissig Jahre in der Südsee, par Richard Parkinson, publié en 1907.

    Sur socle Jacques Lebras

    Texte et photos © FCP CORIDON

    Réf : LP. :5297

    Ref: ADPHPRSUVY

    Condition Très bon état
    Style Arts Premiers (Boucliers océaniens, Armes de Guerre Arts Premiers)
    Siècle XXe siècle (Boucliers océaniens, Armes de Guerre XXe siècle)
    Pays d'origine Océanie
    Délai d'expédition Prêt à être expédié en 1 jour ouvrable
    Localisation 93400, Saint-Ouen, France
    La garantie Acheteur sur Antikeo

    4 engagements pour acheter en toute confiance