Hauteur 11 cm, Diamètre : 20 cm. Bon état.
Jean Marais potier :
Pour occuper son temps de loisir, Jean Marais décide de faire de la poterie, avec un four flambant neuf dans l’atelier de sa nouvelle demeure. À Vallauris, il vient passer une commande de deux cents kilos de terre glaise et fait la rencontre fortuite, le 6 juin 1973, de Nini Pasquali (1927-2018) et de son mari Jo, potier dans cette commune, près de Cannes. Sa vie va changer. La suite, c'est une très belle amitié, une confiance absolue qui dura 25 ans, jusqu’au décès de l’artiste. Le couple prend l’acteur sous son aile. Jo l’aide à mieux maîtriser son art en lui apprenant à tourner. C’est d’ailleurs l’origine d’une plaisanterie : quand on lui demandait pourquoi il ne tournait plus (au cinéma), il répondait : « Je n’ai jamais autant tourné de ma vie ! ».
Des heures durant derrière son tour, guidé par Jo, il découvre de nouveaux gestes. De la poterie, il passe au modelage et du modelage à la sculpture, il n’y a qu’un pas. Il ouvre en 1975 une première galerie à Vallaurisavec l’aide de Jo et de sa femme Nini. « Je suis un artisan, pas un artiste. L’art m’attire, me fascine. J’aime m’en approcher, je respecte l’artiste, je l’aime, j’aimerais lui ressembler. Mais je place trop haut l’art pour me croire un artiste », déclare-t-il à Gilles Durieux, auteur d’une biographie de l’acteur. À une personne trop admirative de ses qualités de peintre, l'appelant maître, il répond : « Maître, non. Un mètre quatre-vingt-quatre, d'accord », car, disait-il : « Jamais je ne me suis pris pour un artiste. Tout juste pour un artisan et surtout pour un vieil enfant qui s’amuse ».
En 1976, il ouvre également une deuxième galerie à Paris, où il vend ses poteries et ses peintures, au 91, rue Saint-Honoré, à l'enseigne Jean Marais, potier.
Ref: UKRVR31SMA