Henri Adrien Tanoux
( 1865 Marseille-1923 Paris)
” La plupart de ses peintures sont chargées en couleurs et en formes, mais, de Léon Bonnat, il prit la clarté de composition. Ce mélange de discipline et de liberté fait la beauté de ses toiles.”
Henri Adrien Tanoux prend des cours au Beaux Arts de Marseille avant d’intégrer l’école des Beaux Arts de Paris. Là, il reçoit l’enseignement de Léon Bonnat. Talent précoce, il expose, dès sa première année d’école « Judith montrant la tête d’Holopherne au peuple juif » au Salon de Paris , son œuvre y est remarquée. En 1889, il reçoit une mention honorable à l’Exposition universelle de Paris.
En 1895, il décroche une bourse de voyages grâce à l’obtention d’une médaille de deuxième et troisième classes au Salon de la même année. Inspiré par son ancien maître Léon Bonnat, Tanoux est principalement remémoré pour ses magnifiques toiles orientalistes, nu et scènes de genre.
En 1905, Henri Tanoux est élu à la Société des artistes français. peintre prolifique, il a joui d’une belle notoriété de son vivant comme le montre la rétrospective de ses œuvres organisée le 21 novembre 1924 par la galerie Jean Charpentier. Dans cette exposition figure sa très célèbre illustration du poème “Namouna” d’Alfred de Musset.
Aujourd’hui, l’œuvre de l’artiste continue d’animer les ventes. On le retrouve dans de nombreux musées de France tels que: le Musée des Beaux arts de Chambéry, de Grenoble, de Marseille, de Nice, de Rouen etc… A Paris, il a décoré la salle des mariages de la mairie du 14e d’une scène intitulée la Noce en 1888 (aujourd’hui conservée par le Petit Palais) et la salle des fêtes de la mairie du 10e « les Théâtres » en 1905.
Il meurt à paris en 1923 . En 1927, sa sœur fera don d’une très grande toile au musée des beaux arts de Nice « Thais » datant de 1920, inspirée du roman éponyme d’Anatole France.
Retrouvez d’autres toiles du peintre dans les musées suivants: ( le lien regroupe un total de 15 œuvres)
https://artvee.com/artist/henri-adrien-tanoux/
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