Élève de Claude MONET : Léon BROQUET, Grand tableau 101 cm, XIX ème
Peinture à l’huile sur toile, toile d’époque en très bon état,
Sujet : Paysage campagnard aux chardons
Epoque : XIX ème siècle Formats : avec cadre 101 x 80 cm, sans cadre 92 x 70 cm
Cadre : cadre ressent, en bois doré, en bon état.
Léon BROQUET 1869 / 1935 Espérance Léon Cléophas Broquet, dit Léon Broquet, né à Paris le 1er novembre 1869 et mort le 29 décembre 1935 à Châteauroux, est un artiste peintre et graveur français, ayant exercé son art principalement en peinture de paysage, marines, peinture d'histoire. Élève de Claude Monet, Antoine Guillemet et Alexandre Nozal, il réalise beaucoup d’huiles sur toile, mais également des gravures en eau-forte, des aquarelles et des peintures murales. Renommé comme peintre aux armées durant la guerre 1914-1918, il part vers 1929 rejoindre le groupe des peintres de Concarneau. Il expose au Salon des artistes français à Paris de 1901 jusqu'en 1931, et recevra une médaille de seconde classe en 1912 pour L’hiver au marais, effet de neige, qui le classa hors-concours pour le reste de sa carrière. Il est le bisaïeul de la peintre et dessinatrice Virginie Broquet. Il réalise une carrière principalement de peintre de paysage, de scènes de genre et marines parcourant l'hexagone de Gravelines dans le Nord, Marcilly-sur-Seine dans la Marne à Martigues sur la Méditerranée. Il demeure en 1901 au 15 rue du Marché à Puteaux, en 1902 Villa des Chardons, à Garches. Marié à Louise Eugénie Chevalier, il est père de trois enfants (son aquarelle Sur l'eau illustrant la couverture des Annales politiques et littéraires du 2 juillet 1922 les représente). Il peint des paysages de la région parisienne dont L'Étang de Ville d’Avray exposé au Salon de 1904. Dès 1904, il demeure au 12 quai de Seine à Marcilly-sur-Seine qu'il affectionnera jusqu'en 1929, il y peint de nombreuses toiles représentant la ville et la campagne champenoise. Il confie le soin à son beau-frère voisin et ébéniste d'encadrer certaines de ses œuvres. Il réalise des décors pour des maisons bourgeoises aux alentours de Marcilly. Pendant la Grande Guerre, âgé de 45 ans, il s'engage et se fait incorporer dans le 2e escadron du 4e hussard en premières lignes dans l'action des tranchées de La voie sacrée. Il commence la guerre par esprit national avant tout comme militaire et non comme peintre (au début de la guerre, seul le Musée de l'Armée envoyait en mission des artistes sur le front. Ce n’est que le 8 novembre 1916 qu'un arrêté du sous-secrétaire d’État des Beaux-Arts Albert Dalimier, institue les missions de peintres aux armées, la Première Guerre mondiale a consacré la suprématie de la photographie et du cinéma pour fixer la « vérité » des combats, et a marqué la fin de la grande peinture d’histoire militaire ; le ministère de la Guerre, puis celui des Beaux-Arts ont cependant organisé des missions officielles de peintres au front, qui présentent leurs œuvres dans des salons). En 1917, il est nommé peintre aux armées et demande à repartir au front. Il y dessine et peint durant toute la guerre des œuvres qui lui vaudront sa notoriété, il est félicité et reconnu depuis ses camarades de troupes jusqu'au chef des Armées le Maréchal Pétain. Léon Broquet échange de très nombreux courriers avec le Musée de l'armée dès le début du conflit et jusqu'en 1930, ces derniers ainsi que ceux échangés en interne au sein du musée mettent en lumière la vie de Léon Broquet, vie privée ou vie au front, ils sont archivés au Musée de l'Armée Hôtel des Invalides. 56 œuvres peintures, dessins et aquarelles Carnet de route d'un territorial font partie de la collection Henri Leblanc donnée à l'État le 4 août 1917 et ont rejoint les collections du musée franco-américain au Château de Blérancourt dans le pavillon des volontaires dès son inauguration le 11 septembre 1938 et le musée de l'Armée (Paris) - Hôtel des Invalides/Musée d'Histoire contemporaine. Dès le début du conflit, un couple d’industriels parisiens, Louise et Henri Leblanc, rassemble toute la documentation possible sur les causes de la guerre et son développement qu’elle soit officielle ou privée et quels qu’en soient le support ou la langue, notamment des journaux de tranchées et des œuvres comme celles de Léon Broquet. En 1917, les Leblanc font don de leur collection à l’État, la Bibliothèque-Musée de la guerre est née, aujourd'hui la BDIC. 50 des dessins sont reproduits dans l'édition Carnet de route d’un territorial, album no 1, batailles de la Marne et de la Champagne, Paris, Éditions d’Art guerrier, A. Le Prince. Le 8 août 1926, le temps d'une virée entre amis, il fête avec un groupe de peintre la Proclamation de l'état libre des Glénan (Archipel des Glénan au sud de Concarneau), dans le livre Le Cercle de mer qui retrace cet évènement, Léon Broquel (pour Léon Broquet) se proclame Le Roi des États Libres des Glénan. Devenu un peintre respecté, sa renommée devient internationale et plusieurs de ses toiles sont acquises par des musées français et étrangers.
Musées et Lieux publics : France : Musée de l'Armée (Paris) - Hôtel des Invalides : œuvres de la Guerre 1914-1918 Musée franco-américain (Blérancourt) - Château de Blérancourt : œuvres de la Guerre 1914-1918 Musée d'Orsay : Les Gigales ; Roulottiers surpris par l'hiver (1913). Musée de Provins et du Provinois (Provins) : Matinée d'octobre (1910)(non exposé) Musée des beaux-arts de Troyes : Paysage d'hiver, Soir d'automne. Musée de Laon : Route de Chatillon (1923). Mairie de Cenon : La fin des géants (1914). Sous-secrétariat d'état de la marine marchande (Paris) : Le dégel, Chemin de halage. Ambassade de France au Liban (Beyrouth) : Notre-Dame de Paris. Chili : Musée national des beaux-arts de Santiago (Santiago du Chili), Le Croisic (1920) États-Unis d'Amérique : Metropolitan Museum of Art (New York), Sous les peupliers (1924), Printemps (1925) Brésil : Musée du Brésil (Rio de Janeiro), Sortie de vèpres à Locronan (1925) Argentine : Musée national des beaux-arts d'Argentine (Buenos Aires), Sortie de vèpres à la Trinité (1926)
Allemagne : Musée de Berlin Les hâleurs (1929) Nouvelle-Zélande : Musée de Nouvelle-Zélande (Auckland) Le dégel (1930) Japon : Musée de Tokyo, Rivière Source Bénézit
Vendue avec facture et certificat.
Tableau visible à notre galerie à L’Isle sur la Sorgue (France), le week-end. Expédition gratuite pour la France. Et sur devis pour les autres pays.