Peintures Paysages

Vitruve, premier architecte Romain dont on aie conservé les textes a eu un impact fondamental sur la peinture de paysage. Il peut-être considéré comme le fondateur d’une esthétique paysagère. Sa théorie est basée sur le principe du beau. Doivent être sélectionnés dans la nature les éléments dignes de beauté, ils seront ensuite reconstruits sur la toile pour former un paysage idéal. Ce précepte s’appliquera jusqu’au XIXe siècle.

Giotto, primitif italien apporte à la peinture de paysage de nouvelles réformes. Malin ? Il l’était très certainement en peignant les fresques de Saint François d’Assise. Saint François considéré comme le père fondateur de l’ordre des franciscains. Hors, les franciscains prêchent une existence dénuée de tout attachement matériel, c’est pourquoi on les représente vivant dans la nature. Saint François encourage l’amour de la nature et des animaux. Avec un thème pareil, Giotto ne choisit pas les traditionnels fonds d’or du Moyen-Age et il ouvre la porte aux bouleversements de la Renaissance.

Le protestantisme craquelle l’Église de l’intérieur. Cette nouvelle foi aura un impact significatif sur la peinture. Les Flamands seront les pionniers de la peinture de paysage. Joachim Patinier et ses « paysages mondes » sont incroyablement modernes. La découverte de nouvelles terres élargit les horizons et offre aux toiles de nouvelles perspectives. Les paysages sont toujours imaginaires mais ô combien présents.

L’Italie héberge dès le XVIe siècle des maîtres du paysage. Antoine Carrache serait à l’origine de la création du genre « peinture de paysage ». Pour répondre à des exigences commerciales et académiques, le paysage sera modelé pour satisfaire les demandes : paysages de ruines, capricci, paysages idéalisés etc. C’est aussi la démocratisation des voyages (Grand Tour) qui renforce l’intérêt pour les paysages. Nicolas Poussin et Claude Lorrain marqueront Rome de leurs paysages classiques et seront les maîtres à penser de plusieurs paysagistes à venir.

La Révolution Industrielle conduisit inévitablement à la transformation des paysages. A l’échelle européenne, elle débuta en Angleterre. Dans cette effusion de nouvelles techniques, de nouvelles textures, de découvertes scientifiques, les peintres anglais vont se démarquer, inspirés par leurs prédécesseurs flamands. Turner et Constable sont forcément liés à la peinture de paysage. On les considère souvent comme les annonciateurs des changements français à venir.

Au XIXe siècle, on pense directement au rayonnement français. Siècle de transformations urbaines et politiques, l’activité artistique en fut directement affectée. L’Académie avait laissée depuis le XVII e siècle, un poids écrasant sur la manière de peindre et les thématiques à choisir. Théodore Rousseau et autres partisans de « l’École de Barbizon » se détacheront pourtant du jugement des académies pour proposer de nouvelles peintures. Leurs thèmes ? Les paysages ! Sauvages, purs et sans hommes ! Suivis de près par le sirocco des impressionnistes, l’Académie s’écroula et la peinture de paysage atteignit des sommets.

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